vendredi 3 mai 2019

Strapontin

Place que notre cerveau accorde à l'activité consciente.


Constats
Toutes les études montrent que le cerveau prend ses décisions avant que la conscience n'en soit informée.
Nous sommes les spectateurs des actions de notre cerveau.

4 commentaires:

  1. Hum...Hum...J'ai pourtant l'impression parfois que mon cerveau PROPOSE une réaction, amis mais que je peux lui demander d'en chercher une autre. Vous n'aimez pas les citations qui ont pourtant à mon sens le mérite de présenter en peu de mots des idées complexes: "Penser en homme d'action et agir en homme de pensée" (Bergson)

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    Réponses
    1. Cette citation ne me semble pas correspondre à la situation. Elle fait la balance entre l'action et la pensée, pas entre la pensées consciente et l'inconscient.

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    2. La pensée de Bergson me semble une réponse au problème (bien réel) que vous soulevez.Si je sais que mon inconscient fait que mon cerveau prend sa décision très vite, avant que la partie consciente aie eu même connaissance de la question, c'est à moi de n'agir qu'après avoir vérifié (consciemment et ou consciencieusement)que cette réponse rapide est conforme à ma raison. exemple: mon voisin m'agresse verbalement. Mon cerveau reptilien me suggère de lui en coller une, et je laisse le temps à la partie consciente de réfréner cet instinct. Un autre: j'ai été conditionné par mon éducation à considérer que les patrons sont tous des exploiteurs. Vu que j'ai conscience d'avoir été conditionné, je me demande face à un cas précis, si c'est exact, avant de contester violemment sa décision. Conscient, inconscient sont des notions de psychanalyse. Mais les neurosciences apportent de plus en plus pour comprendre les comportements humains: https://nospensees.fr/le-cortex-orbitofrontal-siege-de-notre-comportement-social/

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    3. Nous sommes à la fois d'accord et pas d'accord.
      Pour moi, le conscient n'est que le résultat d'une compilation très large des données de notre cerveau, nous n'avons pas en tête tous les facteurs qui nous amènent à prendre une décision que nous pensons consciente. Cela rejoint plus la pensée de Spinoza sur la méconnaissance des causes qui nous animent.

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